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Que faire de mes eaux pluviales ?

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L’urbanisation, ou l’artificialisation, de notre territoire n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Sous la pression démographique, les habitations se développent et les villages deviennent de plus en plus peuplés.

Cette urbanisation, en plus de ses impacts paysager et écologique, a un réel impact hydrologique. En effet, elle augmente les surfaces imperméables comme les routes, les trottoirs, les parkings, les terrasses et les toits. Alors qu’avant la goute de pluie pouvait s’infiltrer entre les herbes d’une prairie ou entre les graviers au bord du chemin, elle ruissèle vers une gouttière ou une rigole et est le plus souvent, envoyée vers les égouts. Il en résulte un volume d’eau devant être évacué par le réseau de plus en plus important.

En plus de l’augmentation des surfaces imperméables, le changement climatique augmente la fréquence des fortes pluies.

Or, le système d’égouttage de nos villages a souvent plusieurs dizaines d’années et n’a pas été prévu pour qu’une telle quantité d’eau.

Comme les épisodes de fortes pluies sont en moyenne de plus en plus importants et que la goutte de pluie peut de moins en moins s’infiltrer dans le sol, le réseau d’égouttage est de plus en plus saturé. Il y a alors deux problème :
– Les stations d’épurations débordent et envoient les eaux usées directement dans les ruisseaux entrainant une pollution très importante de ceux-ci ;
– L’eau refoule dans les caves, dans les jardins et sur les routes, causant des inondations avec leur répercutions néfaste sur la collectivité.

Inondation en août 2004 à Donceel (C) JCP

Que faire ? Gérer l’eau de pluie autrement !

Le problème vient du fait que l’eau de pluie que l’on qualifie de « claire » soit traitée indifféremment des eaux usées.

Il faut donc traiter ces eaux de pluie autrement ! Le principe est simple:

  1. Il faut essayer de garantir l’infiltration de l’eau au plus proche de l’endroit où elle tombe, par exemple en privilégiant les revêtement perméables pour les parkings, trottoirs, terrasses, etc. ;
  2. Quand l’infiltration n’est pas possible, il faut essayer de ralentir l’eau, de la stocker temporairement, afin de permettre au reste de l’eau de s’évacuer et donc, de diminuer les pointes de débit à l’aval ;
  3. On évacue l’eau pluviale séparément des eaux usées, par exemple vers une noue d’infiltration, une mare, un ruisseau, etc.

La brochure présentée ici détaille les alternatives au « Tout à l’égout » selon ces 3 principes clés.

  • Comment dimensionner ma citerne d’eau de pluie ?
  • Quel revêtement puis-je utiliser pour un parking ?
  • Que faire de mes eaux de toiture ?
  • Est-ce que je peux infiltrer mes eaux n’importe où ?
  • Qui contacter pour me raccorder au ruisseau ?
  • Quelle sont mes obligations légales ?

NB : Pour les nouvelles constructions et certaines rénovations, il est maintenant obligatoire de séparer les eaux claires des eaux usées !

Une collaboration avec le Contrat De Rivière Meuse Aval.

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